Le logiciel de détection automatique des fractures du Français Gleamer approuvé par la FDA

La Food and Drug Administration a approuvé le logiciel "BoneView" de la start-up française Gleamer. Il est capable de détecter automatiquement la ou les fractures sur les radiographies. Un gain de temps pour les professionnels de santé. Ce précieux sésame lui permet de commercialiser sa solution aux Etats-Unis, un marché particulièrement intéressant pour les medtech. 

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Le logiciel de détection automatique des fractures du Français Gleamer approuvé par la FDA

La start-up française Gleamer a annoncé ce jeudi 3 mars l'obtention du feu vert de la Food and Drug Administration (FDA), l'agence américaine en charge de réguler les denrées alimentaires, les médicaments et les dispositifs médicaux, pour son logiciel de détection des fractures.

Détecter les fractures
Détenteur du marquage CE depuis mars 2020, BoneView est associé à l'appareil de radiologie et est capable de détecter la ou les zones fracturées sur les radios puis de proposer des conclusions. Les radiologues peuvent ainsi se dégager du temps pour se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. Le logiciel serait capable de diminuer de 30% le taux de fractures non-détectées, d'après une étude clinique menée par le jeune pousse.

BoneView va désormais pouvoir être commercialisé aux Etats-Unis, ouvrant de nouvelles perspectives pour Gleamer. A date, il a analysé plus de trois millions d'images et il est utilisé par plus de 3500 professionnels de santé dans 13 pays. BoneView a par exemple été adopté par le service de radiologie ostéo-articulaire, viscérale et vasculaire de l'hôpital Lariboisière.

Un algorithme en développement avec l'AP-HP
Gleamer a également développé le logiciel "ChestView" qui est capable de détecter les lésions pulmonaires sur les radiographies thoraciques. Ce dernier n'est pas concerné par l'approbation de la FDA.

La start-up a tissé un partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour détecter les pathologies thoraciques grâce au développement d'un système d'apprentissage automatique. Si le groupe hospitalier s'intéresse à la radiologie thoracique, c'est parce que cet examen médical est très souvent utilisé, avec plus de 4 millions d'examens annuels en France.

Or, son interprétation est souvent complexe du fait de la faible résolution en contraste et de la superposition de nombreuses structures. Dans le cadre de cette collaboration, 100 000 radiographies thoraciques vont être annotées en fonction de plusieurs pathologies, telles que le pneumothorax, l'épanchement pleural, le syndrome alvéolaire et la présence de nodules.

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